Le Prisonnier du Caucase
Léon Tolstoï
Traduit du russe par Charles Salomon et J.-Wladimir Bienstock
160 pages
format 12 x 20
ISBN 978-2-84679-613-2
l'ouvrage
De l’avis de tous ceux qui ont aimé et étudié Tolstoï, de Stefan Zweig à Romain Rolland, etc., quelques-uns – cinq en particulier – des dizaines de courts récits populaires qu’écrivit le grand écrivain russe se distinguent et brillent d’un éclat incomparable.
Tolstoï lui-même, en 1878 dans Qu’est-ce que l’art ? rejetait tout ce qu’il avait écrit avant — y compris, donc, Guerre et paix et Anna Karénine —, comme du « mauvais art » et ne conservait de tout ce qu’il avait écrit jusqu’alors que deux récits : Le Prisonnier du Caucase et Dieu voit la vérité, mais attend. Parus en 1872, ils appartiennent à un genre auquel Tolstoï entendait désormais s’atteler : les légendes et récits populaires, réécritures de contes ou leçons de vie, souvent sous-titrés « Histoire vraie », destinés à instruire et à édifier le peuple. Tolstoï en écrivit de nombreux autres dans les années 1880. Certains sont des chefs-d’oeuvre sans pareils.
Voici réunis cinq de ces récits : Le Prisonnier du Caucase, Dieu voit la vérité, mais attend, Ce qui fait vivre les hommes, Faut-il beaucoup de terre pour un homme ? et Les Trois Vieillards. Ils sont ici suivis du rare Rêve, le seul poème en prose qu’écrivit Tolstoï, en 1857-1858.
Les cinq plus beaux récits de Tolstoï ne sont-ils pas, forcément, cinq des plus beaux récits de tous les temps ?l'auteur
Léon Tolstoï (1828-1910) est le géant de la littérature russe. Sa vie
créatrice est divisée en deux, la première partie culminant avec
l’écriture de Guerre et paix et d’Anna Karénine et la gloire de l’écrivain que vint déchirer une violente crise spirituelle, ouvrant la seconde partie de sa vie, celle de l’ascète et du sage revenu à la vie simple du peuple et aux origines du message biblique.