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Le chant du merle derrière les barreaux

Le chant du merle derrière les barreaux

€19.00Prix

Leïf Panduro

 

256 pages
format 13 x 21
ISBN 9782846790444

  • l'ouvrage

    « Comme un idiot, j’avais ma cravate dans la tirette du distributeur et je ne pouvais plus la dégager. J’étais si fatigué que je m’étais endormi comme ça, suspendu par la cravate. Et si l’agent n’était pas passé par là… »

     

    L’agent, justement, est passé. Et c’est ce qui, de fil en aiguille, fit échouer David en asile psychiatrique. C’est là que nous le retrouvons, commentant les événements précédant son internement. Ce qui nous vaut une série de scènes contées avec une verve caustique et destructrice. Chaque situation est prétexte à une peinture au vitriol de son entourage. De cette démolition en règle, furieusement réjouissante, naîtra le sentiment et l’acceptation de la « normalité » par David.

     

    Des personnages picaresques traversent un récit éclaté dans sa construction, comme schizophrénique.

     

    Une farce cruelle, où pointe une ironie tendre et désespérée.

     

    Traduit du danois par Sophie Grimal et Frédéric Gervais.

  • l'auteur

    Leïf Panduro (1923-1977) appartient à la génération des écrivains d’après-guerre, dite « génération silencieuse », il critique férocement les us de la société danoise moderne, qui, selon lui, est un creuset dans lequel viennent se fondre et se perdre les identités. Il ne s’intéresse ni aux grands mouvements politiques, ni aux mécanismes internes de la société, mais plutôt à la quête d’identité des Danois, privés de leur idéalisme par la guerre et de leurs rêves par une société déshumanisée. C’est la raison pour laquelle il s’attachera tout particulièrement au thème de l’aliénation sociale ou mentale, manifestation symbolique de l’incapacité de ses contemporains à vivre dans un environnement étouffant et réducteur. Panduro s’intéressera, on le comprend aisément, à la psychanalyse et à la recherche d’un équilibre souvent instable et rarement atteint entre les exigences de la « normalité » et l’abandon aux pulsions.

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