La Plage de Falesà
Robert Louis Stevenson
Traduit de l'anglais (Écosse) par Théo Varlet
140 pages
format 11 x 18
Collection : Les Retrouvés
ISBN 978-2-84679-484-8
l'ouvrage
Paru en juillet-août 1892 dans la revue The Illustrated London News puis en 1893 dans le recueil Veillées des Îles (Island Nights' Entertainments), La Plage de Falesà a été écrite peu après l'arrivée de Stevenson à Samoa où il s'installa et où il mourut en 1894.
John Wiltshire, un négociant anglais débarque sur une île des Samoa pour créer un comptoir commercial. Une arrivée loin d’être de tout repos pour cet anglais qui va « marcher sur les plates-bandes » de son concurrent et des colons blancs.
Il y fait la connaissance de Case, personnage trouble et toxique qui entreprend de le manipuler. C’est ainsi qu’il va se retrouvé marié, selon la coutume, à une jeune autochtone nommée Uma. Mais Wiltshire découvre bientôt que Case est impliqué dans les morts suspectes de ses concurrents précédents.
Une œuvre qui scandalisa les lecteurs victoriens et qui dénonce l’hypocrisie de la société dite civilisée qui accepte qu’on épouse une indigène pour une seule nuit, mais pas qu’un auteur en parle dans son roman.
l'auteur
Robert Louis Stevenson est mort à quarante-quatre ans le 3 décembre 1894 à Vailima dans les îles Samoa, des suites d’une hémorragie cérébrale. Écrivain et romancier prolifique, il laisse une œuvre dont les romans les plus connus, L’Île au trésor ou Docteur Jekyll et Mr Hyde, masquent peut-être, du moins en France, le caractère novateur de sa prose. Henry James le considérait comme le plus grand romancier de son temps, et les textes que Stevenson écrit à la fin de sa vie le posent en précurseur de la littérature du XXe siècle, notamment The Beach of Falesa, qui concentre en un court roman les idées et les positions qui sont les siennes, tant d’un point de vue littéraire que sociétal, et qui constitue peut-être le premier texte de fiction anticolonialiste publié par un écrivain britannique de premier plan.