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Djann

Djann

€10.00Prix

Andreï Platonov

Traduit du russe par Lucile Nivat

suivi « La réparation du monde, ou le peuple Djann » par Georges Nivat

 

240 pages

format 12 x 20

ISBN 978-2-84679-541-8

  • l'ouvrage

    Nazar Tchagataïev, fils d’un soldat russe et d’une femme du peuple djann, a été rejeté par sa mère qui l’a envoyé à l’étranger. À la fin de ses études, il est chargé d’une mission par Moscou : retourner en Asie centrale vers ce peuple mystérieux dont il est issu, le sauver de sa misère et l’amener vers le nouvel idéal communiste.


    Bien sûr le peuple Djann n’a jamais existé. Ne le cherchez pas dans les atlas ethnographiques. Et ne cherchez pas de civilisation « djann » dans les salines infernales de la fosse de Sary-Kamych. Ce trou inhabitable, effondrement du sol en plein désert, entre l’Iran et la mer d’Aral n’a été choisi par Platonov que parce qu’il est un des points les plus arides, les plus infernaux de notre terre. Ce peuple minuscule, hétéroclite, plus mort que vif, qui erre à travers l’immense désert torride et sulfureux, ce peuple d’âmes (djann en persan est à la fois la vie et l’esprit), c’est le peuple des déshérités de la terre cherchant l’éternelle et toujours fuyante Terre Promise.

    Avec Djann, d’abord interdit puis mutilé par la censure, Platonov a signé une œuvre incomparable qui est à la fois roman soviétique et parabole biblique. Cinquante ans après sa parution en 1972 et ici suivie d’une nouvelle étude par Georges Nivat, sa première traduction française a été complétée par Lucile Nivat et Djann est enfin de nouveau accessible dans son intégralité.

  • l'auteur

    Andreï Platonovitch Platonov (pseudonyme de Klimentov) est né en 1899 à Voronej. D’abord fervent partisan de la Révolution, ses écrits se font de plus en plus ambigus, se heurtant à la censure et à Staline lui-même. Il meurt en 1951 à Moscou, presque oublié de tous.

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